Le Mois de la fierté LGBT+ : la génération Z ouvre la voie au changement

La génération Z (personnes nées entre 1996 et 2012) est à l’origine d’un changement mondial dans la perception de la communauté LGBT+, selon un récent sondage Ipsos mené dans 26 pays. Ce changement générationnel se traduit par un plus grand soutien aux droits des personnes LGBT+ et une plus grande identification à la communauté, mais se bute à des obstacles persistants, notamment en ce qui concerne les droits des personnes trans.

Close-up on holding hands wearing rainbow bracelets and ribbons.

Un sondage réalisé par Ipsos dans 26 pays révèle qu’une personne de la génération Z sur six s’identifie comme LGBT+.

Un soutien croissant aux droits LGBT+ : la génération Z aux premières lignes

Désormais, les célébrations du Mois de la fierté sont de coutume dans de nombreuses villes canadiennes et ailleurs dans le monde. Cela dit, l’apparition de drapeaux multicolores pendant un mois par an ne signifie pas que la bataille pour une véritable égalité des droits est gagnée. En effet, le récent sondage Ipsos sur les attitudes à l’égard de la communauté LGBT+ et sa visibilité témoigne d’une situation beaucoup plus complexe. Même si le soutien aux droits des personnes LGBT+ est en hausse, en particulier chez les jeunes, des disparités subsistent au sein de certains groupes démographiques.

Les membres de la génération Z ont plus tendance que ceux des générations précédentes à s’identifier comme LGBT+. En effet, environ une personne sur six (17 %) revendique cette identité dans plus d’une vingtaine des pays où Ipsos a mené son sondage. En revanche, les proportions de personnes qui s’identifient comme LGBT+ sont plus faibles au sein de la génération Y (11 %), de la génération X (6 %) et des baby-boomers (5 %). Un écart générationnel transparaît également dans les attitudes à l’égard de la représentation LGBT+ dans les médias, les membres des jeunes générations se montrant plus favorables à l’idée de présenter davantage de personnages LGBT+ à la télévision, au cinéma et dans la publicité.

Le mariage entre personnes de même sexe : un droit sans grande opposition

Le mariage entre personnes de même sexe est encore généralement vu d’un bon œil dans les 26 pays ciblés par le sondage Ipsos, où sept adultes sur dix (71 %) l’appuient. Au Canada, les trois quarts des répondants (75 %) croient que les couples de même sexe devraient pouvoir se marier ou obtenir une forme de reconnaissance juridique quelconque. Toutefois, parmi les pays sondés, les attitudes varient considérablement. Par exemple, la Suède affiche le taux d’approbation le plus élevé (86 %), loin devant  la Turquie (37 %).

Même son de cloche pour le droit des couples de même sexe d’adopter des enfants. Au Canada, sept personnes sur dix (70 %) le soutiennent, soit un peu plus qu’en Thaïlande, qui est la plus favorable (82 %), mais beaucoup plus qu’en Turquie, encore au bas du classement (29 %).

A hand holds a blue, pink, and white transgender pride flag.

Les difficultés des personnes trans touchent moins les gens que les autres préoccupations LGBT+.

Les droits des personnes trans : la prochaine épreuve dans la lutte pour l’égalité

L’inclusion des personnes trans fait face à plus d’opposition. Les trois quarts des Canadiens (74 %) croient que les personnes trans devraient être protégées contre la discrimination, mais seulement le cinquième (21 %) soutient les athlètes trans qui compétitionnent en fonction de leur identité de genre.

 

Une plus grande acceptation LGBT+ : un chemin semé d’embûches

Pendant ce Mois de la fierté, les Canadiens et des gens du monde entier – en particulier les jeunes – célèbrent et embrassent la communauté LGBT+ et ses droits. Il reste néanmoins du chemin à parcourir pour éliminer les vieux préjugés, notamment en ce qui concerne les droits et la représentation des personnes trans.

 

 

Le sondage Ipsos (en anglais) en question se trouve ici : https://www.ipsos.com/en-us/ipsos-pride-survey-2024-gen-zers-most-likely-identify-lgbt

 

Partager ce message